Etyka katolicka wobec neoliberalizmu

Abstract

Nous sommes entrés dans ime nouvelle phase du néolibéralisme. Plusieurs données manifestent, autant aux plans des corporations et des gouvernements qu’à celui de la vie quotidienne, nous obligent à croire que nous sommes en voie de perdre plusieurs aquis fondamentaux de ce que nous avons appelé le capitalisme „de protection sociale”. Le capital transnational constitue aujourd’hui le trait dominant, de notre vie économique. L ’internationalisation du capital bouleverse l’équilibre du pouvoir qui existait, sur le plan national, entre le capital et travail. Le deuxième élément qui entre en ligne de compte dans l’économie néolibérale est la technologie de pointe qui exige un maximum de capital et un minimum de main-d’oeuvre. L’orientation économique néoliberale est un piège. Elle repose avant tout sur l’idole de l’argent qui devient la valeur première de nos société. Elle est au service du „progres”, et de la „croissance” à n’importe quel coût même celui de la destruction de la planète et de ses habitants. Le libéralisme économique prétend bien ne connaître comme morale que la loi du marché, seule efficace, productrice et inflexible. Comme disciples du Christ, nous avons une responsabilité précise dans l’établissement d’un ordre social fondé sur la justice et l’amour. Dans cette situation nous ne pouvons pas accepter des principes néoliberaux dans l’économie.